Mieux vivre dans la ruralité
Maurice Barodet
un instituteur de Pleure dans la clandestinité
Maurice ( jean georges rené maurice ) Barodet est né le 22 juin 1903 à Lons-le-Saunier, il était le directeur de l’école du village, il Fils de Louis Alfred BARODET et de Marie Julie Thereze BAYET, avait une sœur Henriette Elise Germaine BARODET. Il se marie Marié le 28 décembre 1929,avec Alixe Louise Othilie BRAZIER Il était fut instituteur dà Pleure de 1932 à 1944. De nombreux enfants de l’ancienne paroisse Saint-Laurent de Pleure l’ont eu comme instituteur. Avant la guerre Il était passé par l'école militaire de Saint-Maixent, c’est ainsi qu’il fut Lieutenant de réserve dans l'infanterie au début de celle-ci. ll a participé à la défense de la Loire au niveau d'Amboise et de Montlouis- sur- Loire. En tant que lieutenant de chasseurs portés (il a du servir au sein d’un Bataillon de Chasseurs Portés (BCP), il a été en particulier chargé de défendre le pont de Montlouis du 16 au 20 juin 1940 et ces combats eurent lieu le 20 juin 1940. Son unité fut confrontée aux troupes allemandes à Montlouis et Saint-Martin-Le-Beau. Encerclés, des soldats réussirent à s’exfiltrer en zone libre. A l’issue, il est affecté comme chef militaire du canton de Chaussin à la ligne de démarcation du 11 juillet au 31 juillet. Puis démobilisé le 31 juillet 1940, Il reprend alors son poste d'instituteur. à Pleure le 1 août 1940. Son activité de résistant commence en avril 42. Contacté par son collègue Noël Beuque (dit Clovis), instituteur à Champrougier et responsable de l'AS de Champrougier en avril 1942. Le responsable du secteur est Clovis, dont il est l’adjoint Il est chef de groupe intercommunal sédentaire du 2 avril 42 au 15 juin 44. Il organise des réunions à son domicile pour renseigner les agents exécuteurs de sabotage, comme les lignes téléphoniques et la voie ferrée de Pleure. A l'école il y avait aussi des réunions avec des chefs de secteur. Ses activités seront multiples : il établit une trentaine de fausses cartes d'identité aux patriotes traqués et de faux certificats de propriété pour passer la ligne de démarcation. Il fabriquait chaque mois, un jeu complet de 20 cartes de tickets d'alimentation pour le maquis et participait à la distribution de journaux clandestins. Il a dû cacher pendant 12 jours chez lui son chef de secteur, pourchassé par la Gestapo ainsi que recherches par la milice venue enquêter, à Pleure pour trouver la trace de ce résistant. Il a dû également organiser sa fuite. En juin et juillet, 44. Il supervise la direction du ravitaillement du canton de Chaussin en tant qu'adjoint au chef de secteur. Les 16 et 17 juin 44, il part en renfort à Lamare le 16 juillet 44. Il part dans le maquis du 20 août au 21 septembre 44. Et sera envoyé en renfort pour le détachement de Boissia et participe aux combats où il dépendait du capitaine Simonin. Chef de ravitaillement du canton de Chaussin, il sera en renfort à la libération de Chaussin. Il a obtenu plusieurs distinctions. Guerre 39-40, citation à l'ordre du régiment. Croix de guerre avec étoile de bronze et la médaille de la résistance du 13 janvier 46.. Son insigne FFI porte le numéro 130 29.